Toute une nuit pour...

 

D'un mystère infini, une lumière a jailli.

En ce début de nuit, je revois nos soucis.

 

Loin de m'anéantir, pour ne plus dépérir,

Je garde ce sourire qui vous fait juste rire.

Au delà des soupirs, j'ai encore un désir,

Celui de réfléchir, pour oublier le pire.

 

Afin de mieux penser, de notre être tout entier,

On doit se libérer, pour passer le gué.

Alors je suis allé, au milieu de ces blés,

Et enfin déguster, des mots de vérité.

 

Rien ne sert de nous plaindre, ce que nous pouvons craindre,

C'est d'avoir à dépeindre, tels des violons d'Ingres,

Que notre vie nous suffit, que toute envie nous fuit,

Et qu'au bout de la nuit, tout déjà se finit.

 

Ce séjour bien trop court, a permis tour à tour,

A des esprits bien lourds, de revivre l'amour.

Celui-ci n'était pas, celui que chacun croit,

Mais celui de la foi, qui en nous reste là.

 

Pourtant, au cœur du monde, un désir nous inonde,

De capter les bonnes ondes pour entrer dans la ronde.

Egoïstes nous sommes : nous resterons des hommes,

Et en mangeant cette pomme, nos regards deviennent mornes.

 

Par l'éveil du matin, quittons tous nos chagrins,

Devenons du bon grain, qui fournira du pain.

Nous devons Les nourrir, faire comprendre Leurs désirs

Accompagner Leurs Ires, avec un peu de rires.

 

Dans ce monde si obscur, devenons des âmes pures

Qui au cœur des blessures, panseront les morsures.

Du rire et de la joie, nous suivront jusque là

Où tout au fond de soi, un jour s'éveillera…

 

Aujourd'hui il est l'heure, que tous avec ardeur,

Nous travaillons en chœur, l'éveil de tous les cœurs !

 

 

mai 2006