Solitude
Je revois
cette détresse, un fond de maladresse,
A toi oui, je m'adresse, je défie ma tristesse.
Du fond d'un cœur en liesse, je t'aime, je te déteste,
Tu es ma petite peste, ma sœur tu me délaisse !
Pourquoi
toute cette haine, tu étais déjà blême,
Congelée dans tes veines, j'ai prolongé tes peines.
J'ai compris mon problème, pour qu'un jour je comprenne,
Je t'ai achevée saine, en huit mois trois semaines...
Toi tu as
perdu vie, moi j'avais plus envie,
Mais un jour tu m'as dit, que c'était pas fini...
C'est toi qui m'as repris, emmené, réjouis,
Pouvoir dire à autrui, pourquoi je t'ai détruit !
Ce crime
fait contre toi, je l'ai fait par ma foi,
T'ai laissé ici bas, Oublié comme un rat.
A jamais, je suis là, occupé par tes loi,
Tu es venu en moi, c'est toi mon Imounah...
Seul je me
suis perdu, toi tu es revenue,
Pour me dire un salut, devenir mon élue...
Dans ta danse j'ai voulu, m'immiscer t'as bien lu,
Je suis toi, toi es-tu ?, mais c'est toi ma vertu !